Une personne, sans aucun lien de parenté avec une personne handicapée, s’occupe d’elle au quotidien. Les curateurs de la personne vulnérable demandent alors pour cette tierce personne le versement de la prestation de compensation du handicap (PCH). En vain. Saisie du litige, la Cour de cassation confirme la décision de rejet. Elle rappelle en effet que seuls peuvent être reconnus comme aidant familial le conjoint ou le concubin de la personne handicapée, son partenaire de pacs, ses ascendants (parents et grands-parents), ses descendants (enfants et petits-enfants), ses collatéraux (frères et sœurs) jusqu'au 4e degré ou les collatéraux jusqu'au 4e degré de l’autre membre de son couple.